Vents de fortune sur la LNH : et si le plafond salarial atteignait 120 millions de dollars dès 2027 ?
La promesse d’une transformation : le plafond salarial s’envole
Vous pensiez que le plafond salarial vivait sa vie de plafond, tranquille, quelque part sous les 100 millions de dollars ? Détrompez-vous : la Ligue nationale de hockey (LNH) et l’Association des joueurs (AJLNH) ont déjà validé un seuil à 95,5 millions pour 2025-2026. Mais ce chiffre pourrait vite ressembler à de la petite monnaie, si l’on en croit le journaliste David Pagnotta. Lui ne parle pas de 100, ni de 110, mais bien d’un plafond frôlant les 120 millions à l’horizon 2027-2028.
Nul besoin d’être fin stratège pour sentir qu’un tel bond relève de la révolution. Pagnotta s’appuie sur une dynamique irrésistible : l’explosion des revenus de la ligue et les contrats de diffusion qui deviennent de véritables machines à billets. Son scénario dépasse même les projections officielles récentes, mais illustre bien l’ambition nouvelle de la LNH : miser sur une croissance spectaculaire.
Des projections qui divisent, mais la hausse est là
Feuilletons un instant le carnet de prévisions officiel : il y a quelques mois, la LNH et l’AJLNH tablaient prudemment sur 104 millions pour 2026-2027, puis 113,5 millions en 2027-2028. De quoi réjouir les directeurs généraux… mais Pagnotta vient leur donner des ailes – et pas qu’un peu !
- 95,5 M$ en 2025-2026 (officiel)
- 104 M$ en 2026-2027 (LNH/AJLNH)
- 113,5 M$ en 2027-2028 (LNH/AJLNH)
- Près de 120 M$ en 2027-2028 ? (Pagnotta)
Impossible de nier la tendance haussière : les billets s’empilent, et, avec eux, les espoirs démesurés des équipes avides de coups d’éclat sur le marché des joueurs.
Un nouvel âge d’or pour les franchises et les joueurs
Toute cette pluie de millions ne tombe pas que dans les poches des propriétaires : c’est une chance dorée pour les équipes de façonner leur avenir. Plus de flexibilité financière, c’est :
- Des contrats plus compétitifs à offrir
- Une compétition féroce autour des superstars
- L’assurance de planifier loin, sans l’angoisse de finir étranglé par un plafond trop bas
L’exemple est tout chaud : Kirill Kaprizov, du Wild, vient d’arracher le contrat le plus juteux de l’histoire de la LNH, avec 8 saisons et 136 millions de dollars ! De quoi faire rêver plus d’un joueur, et donner pas mal de sueurs froides aux défenseurs adverses…
D’ailleurs, si le plafond grimpe vraiment à 120 millions aussi vite, de nombreuses équipes – au hasard, le Canadien de Montréal – pourraient en profiter pour durcir leur effectif et structurer de futurs contrats autour de cette marge de manœuvre élargie. Il suffit de penser au dossier Lane Hutson, qui arrivera à échéance en été 2026 : anticiper ces hausses pourrait changer la donne.
Vers une carte du pouvoir complétement redessinée ?
Faisons de la prospective (sans boule de cristal, promis) : si les prédictions de Pagnotta se réalisent, c’est toute la gestion des effectifs et des négociations contractuelles qui entrerait dans une ère inédite. Jamais la LNH n’aura brassé autant d’argent au sommet de la pyramide salariale.
On assisterait alors à une redéfinition du pouvoir – autant sur la glace que dans les coulisses. Pour les fans, cela promet : plus de transactions spectaculaires, d’élans d’ambition, de courses folles aux vedettes. Le plafond des 120 millions n’est pas simplement un chiffre : il pourrait ouvrir, très concrètement, un nouvel âge d’or pour ce sport.
La question n’est donc plus de savoir si ce bond historique aura lieu, mais plutôt : qui saura en profiter ? Aux directeurs généraux de réviser leurs calculatrices, et aux amateurs de savourer le spectacle d’une LNH en pleine mutation.
